Créas Style
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Créas Style

Forum de fictions et de graphs
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

 

 [Original] "Mon ambition a pris mon ami"

Aller en bas 
AuteurMessage
you can tell me




Messages : 4
Date d'inscription : 04/07/2008

[Original] "Mon ambition a pris mon ami" Empty
MessageSujet: [Original] "Mon ambition a pris mon ami"   [Original] "Mon ambition a pris mon ami" EmptySam 19 Juil - 15:10

Sujet sensible

Mon passe-temps, c'est les montages de films en cinéma. Je prends différents bouts de différents films que j'ai fais, je les colle ensemble, et jemets par-dessus une musique acceptable. C'est très facile. C'est à cause de ce passe-temps que tout a commencé. Martin, mon meilleur ami, est venu me voir pour m'annoncer que l'université voulait faire appel à moi pour un court-métrage qui serait destiné aux jeunes des universités. Le thème, c'était la drogue. Bon d'accord, j'avoue que c'est assez classique de nos jours de tomber sur des films où la drogue et les junkies dominent. Moi, je voulais quelque chose de différent de tous ces clichés. Je voulais faire quelque chose de.... réel.
Ce petit court-métrage que j'aurais réalisé passerait dans tous les universités du pays ainsi que dans toutes les salles de cinéma. Donc, je ne pouvais me permettre aucune erreur, quelle qu'elle fut. William, mon autre meilleur ami, m'a alors dit que, pour réellement savoir ce que pensent les junkies, il faudrait être junkie. C'était pas difficile pour lui, il en était un. La semaine suivante, on entrait en possession de 200 grammes de drogue. Les parents de William étant en voyage toute la semaine, on a donc établit le quartier général chez lui. Je leur ai d'abord annoncé mon idée.
"-Voilà ce que je prévois, dis-je. Le court-métrage traitera principalement des effets de la drogue. Il me faudra donc vous filmer lorsque vous prendrez la substance. Bien-sûr, on dira que c'est pas réel, que c'est juste une fiction. La première séquence montrera comment on peut se procurer de la drogue. C'est la que tu entres en jeu William. Puisque tu as su comment t'en procurern tu referas les mêmes gestes. Ensuite, c'est la séquence où vous prenez tous les deux la drogue. Et enfin, Martin, tu feras semblant d'avoir une overdose, et tu mourras. Les détails sont dans les scénarios."
La première partie du film se passa bien. La personne avec qui William avait eu la came, avait bien voulu se prêter au "jeu". C'était censé être une fiction, donc personne ne croira que ça s'est réellement passé. C'est à la deuxième séquence que les choses devaient se gâter, mais ça, je ne le savais pas lorsque je pris entre mes mains le petit sachet rempli de substance blanche. J'ai déjà pris de la drogue, mais ça faisait longtemps,je ne pouvais donc pas en décrire les effets précisément. Quand on était au collège, William et Martin en avait pris avec moi aussi. Je sais que Martin ne prend de drogue qu'occasionnellement. William, par contre, c'était une autre affaire...... c'était un junkie. Il sortit la seringue de son sac et fit le méange avec la poudre. Je ne pouvais pas en prendre puisque je devais filmer. Je mis la caméra en marche. William et Martin attachèrent autour de leur bras une sorte d'élastique qui serra pour faire ressortir les veines. Ce fut William qui se piqua en premier. Il passa la seringue à Martin qui refit le même geste. La caméra tournait, il y avait un silence, presqu'oppressant, qui s'installait. Martin commença à parler, les yeux fermés, en riant, comme s'il était saoul. William, lui, n'avait qu'un demi-sourire sur les lèvres. C'est curieux, mais la drogue n'a pas le même effet qu'elle a sur les autres avec Martin. Déà, au bout d'un quart d'heure, il commençait à ouvrir les yeux. A ce moment je lui fis signe qu'il devait faire semblant de mourrir. Martin avait à peine refermé les yeux, qu'à côté de lui, William eut un soubresault. Oubliant qu'il était acteur, Martin se releva et, l'air parfaitement réveillé, s'accroupit à ôté de William. Celui-ci eut un nouveau soubresault et roula sur lui-même pour aller atterir sur le ventre. A ce moment, j'oubliais que la caméra tournait et je me précipitais vers mon meilleur ami qui toussait, crachait du sang, et se tordait sous la douleur de ses convulsions. Alors que la caméra enregistrait toujours, mes larmes et celles de Martin noyèrent le visage immobile de William.
Six jours ont passé depuis l'incident et personne, à part Martin et moi, ne savait rien de la mort de William. Ses parents n'étaient pas là, et à l'université, on se fout bien de savoir si vous venez en cours ou pas. Quant aux amis de William, ils sont tous des junkies, et révéler quoi que ce soit ne leur apporterait que des problèmes. Ne nous demandez pas pourquoi moi et Martin on n'a rien dit à personne. Tout ce que je sais, c'est que mon rêve de voir un de mes films projeté sur grand écran avait tourné au cauchemar et je devais faire face aujourd'hui à la Mort. Il ne restait plus que Martin et moi. Quand on s'est rendus compte que William ne respirerait plus jamais, un brouillard a envahi notre esprit, et pour (comme) pour nous protéger, on est allés enterrer le corps dans le jardin des Mc Fields, sans presque savoir........ sans prendre conscience de ce qu'on faisait. Aujourd'hui, les parents de William sont rentrés. Ils sont habitués à ce que leur fils unique ne rentre pas pour la nuit. Mais au bout de deux jours, ils commençèrent à s'inquiéter. C'est ainsi que les recherches, les annonces, et lesphotos de William se diffusèrent à travers tout le pays. Ma vie est devenue mécanique, Martin est devenu froid et distant. Mais malgré tout ce qui est arrivé, c'est comme un robot que, trois mois après la disparition de William, j'allais présenter mon film devant l'assemblée des jurés. Je n'avais enlevé aucune des scènes. Tout était comme il s'était passé ce jour-là. Je ne voulais rien enlever, parceque c'était en quelque sorte, un hommage à mon meilleur ami. Et puis, je savais que je ne pouvais plus me cacher longtemps, que indubitablement, on viendrait me trouver, ainsi que Martin, pour qu'on révèle la vérité. Alors, autant que ce soit maintenant. Mais le film a plu à tout le monde car personne n'a reconnu le garçon qui avait disparu. C'et donc le coeur gros que j'écoutais les applaudissements de la mort de William. C'est le coeur gros que j'entendis les jurés me féliciter pour avoir su si bien diriger les acteurs. C'est le coeur gros, que j'entendis une sirène de voiture de police approcher, et que je vis Martin entrer dans la salle, encadrés de deux policiers.



<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<< FIN...
Revenir en haut Aller en bas
 
[Original] "Mon ambition a pris mon ami"
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Créas Style :: Fictions :: Général-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser